Discussion
Autour
de comment les mettre au travail ? Les faire entrer dedans ?
Tout
en les respectant. Il s'agit de ne pas faire à leur place ( pour
bien faire, ou faire joli).
Je
les accompagne dans une démarche de création, en intervenant le
moins possible et même moins qu'avec une personne valide (maître
de ses choix, et dans un sentiment différent quant à un possible
échec).
Tout
est, me semble-t-il, rendu possible grâce au temps passé avec eux,
à l'attention que je leur porte, à l'affection que je leur montre.
A ma connaissance de chacun, à la confiance qu'ils m'accordent.
Face
aux dessins, constatation de l'apraxie constructive*1, qui les
contraint ou les empêche dans leurs tentatives de figuration ou de
représentation.
et de l'agnosie visuelle*2 (ils
ne (se) reconnaissent plus sur
les portraits dessinés entre autres.)
L'angoisse
de la page blanche existe bel et bien pour eux; elle est même source
d'angoisse, car source d'échec. Assortie des questions « quoi
faire“, et “comment faire“ ? Assortis à la hantise ou à
la réalité, de l'échec.
Les
portraits-dessinés-collés agissent selon comme un support qui
facilite le travail, en anihilant la question de la page blanche et
du commencement. Proposition à continuer.
La
question des choix et des couleurs est aussi abordée, lire l'article
qui développe tout ceci.
*1difficulté
à préciser les relations spatiales d'objets ou de parties d'objets,
par exemple à reproduire graphiquement des figures simples ou
complexes, même lorsque celles-ci sont reconnues.
*2“Ensemble de
perturbations de la fonction perceptuelle affectant l'identification
et la reconnaissance des objets, des visages ou de leurs
représentations, des formes, des couleurs, et des informations
spatiales par le biais de la modalité visuelle et en l'absence de
tout déficit de l'acuité visuelle et de détérioration
intellectuelle.“
http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R035.html
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