12 mars 2013

Avec la psychomotricienne


Discussion
Autour de comment les mettre au travail ? Les faire entrer dedans ?
Tout en les respectant. Il s'agit de ne pas faire à leur place ( pour bien faire, ou faire joli).

Je les accompagne dans une démarche de création, en intervenant le moins possible et même moins qu'avec une personne valide (maître de ses choix, et dans un sentiment différent quant à un possible échec).
Tout est, me semble-t-il, rendu possible grâce au temps passé avec eux, à l'attention que je leur porte, à l'affection que je leur montre. A ma connaissance de chacun, à la confiance qu'ils m'accordent.

Face aux dessins, constatation de l'apraxie constructive*1, qui les contraint ou les empêche dans leurs tentatives de figuration ou de représentation.
et de l'agnosie visuelle*2 (ils ne (se) reconnaissent plus sur les portraits dessinés entre autres.)
L'angoisse de la page blanche existe bel et bien pour eux; elle est même source d'angoisse, car source d'échec. Assortie des questions «  quoi faire“, et “comment faire“ ? Assortis à la hantise ou à la réalité, de l'échec.

Les portraits-dessinés-collés agissent selon comme un support qui facilite le travail, en anihilant la question de la page blanche et du commencement. Proposition à continuer.

La question des choix et des couleurs est aussi abordée, lire l'article qui développe tout ceci.



*1difficulté à préciser les relations spatiales d'objets ou de parties d'objets, par exemple à reproduire graphiquement des figures simples ou complexes, même lorsque celles-ci sont reconnues.
*2“Ensemble de perturbations de la fonction perceptuelle affectant l'identification et la reconnaissance des objets, des visages ou de leurs représentations, des formes, des couleurs, et des informations spatiales par le biais de la modalité visuelle et en l'absence de tout déficit de l'acuité visuelle et de détérioration intellectuelle.“
http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R035.html



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